Depuis plus de 15 ans, l’Alaska et son sommet emblématique, le MacKinley (6194m), royaumes de la neige et de la glace, ont sur moi un attrait certain. J’avais jusqu’à présent repoussé l’échéance, craignant la réputation de froid mordant et de vent incessant. En ce printemps 2011, je me suis enfin décidée. Mais à la veille du départ, la rudesse des conditions météorologiques ainsi qu’un nombre inhabituel d’accidents fatals exercent une grande pression psychologique. Ajoutez les efforts physiques intenses qui ont marqué notre approche de la montagne, ainsi que l’incertitude sur la météorologie à l’heure de la tentative du sommet. La joie de la réussite, par une voie inhabituelle, est énorme!
Alaska
Un séjour en Alaska de A à Z (part 1)
Ce bref abécédaire ne se veut pas un glossaire de guide de tourisme ou de préparation de voyage mais livre simplement quelques impressions.
Alpinisme (technique) en Alaska : une équation difficile à résoudre
En théorie, les principaux paramètres de l’équation sont les mêmes que dans les Alpes : difficulté et longueur de la course envisagée, conditions sur la montagne, conditions météorologiques. En Alaska, ces paramètres prennent une toute autre dimension.
Bienvenue en Alaska!
Vol sur Seattle. Survol du Groenland sans rien voir : c’est tout couvert. Puis la terre de Baffin, et le nord du Canada, sous la neige / la glace; le pilote indique que nous allons jusqu’au 72ème degré de latitude Nord, il en manque quelques-uns encore pour le pôle. Beaucoup de montagnes enneigées à l’approche de Vancouver. A Seattle, la douane est passée comme une lettre à la poste.