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Très beau trekking au Mustang (Népal)

Le Mustang est une région du centre du Népal, limitrophe avec le Tibet dont il a longtemps été un des royaumes. Il est désormais rattaché au Népal et la monarchie a été abolie en 2008. Longtemps interdit aux étrangers, un accès (limité) est aujourd’hui autorisé pour quelques centaines de touristes par an (4000 environ en 2017 et en 2018). Cette fréquentation réduite est bien agréable pour le trekking!
Le Mustang est bordé au nord par les hauts plateaux tibétains et fermé au sud par les chaînes montagneuses de l’Annapurna (8091m) et du Dhaulagiri (8167m). Il reste naturellement et culturellement tibétain.

source Wikipedia
Lever de soleil sur le Nilgiri (7061m), près des Annapurna
Le Dhaulagiri, 8167m

Le minéral règne au Mustang avec une absence totale d’arbres et une végétation très rare et éparse en dehors des oasis que constituent les villages. Il ne pleut qu’entre juillet et septembre, pour des quantités limitées.

Le village de Tangge
Arrivée à Yara

Le paysage prend parfois des formes surprenantes, du fait notamment de l’érosion, et présente par endroits des couleurs très vives.

En marchant vers Kagbeni
Les tuyaux d’orgue près du village de Yara
Arrivée a Dakmar
Canyon au-dessus de Kagbeni

Le Mustang est battu par le vent qui naît au sud du Mustang, dans la faille la plus profonde au monde entre l’Annapurna (8091 mètres) et le Dhaulagiri (8167 mètres) – les parois de ce canyon naturel s’élevant sur plus de cinq kilomètres au-dessus de la rivière Kali Gandaki. Né du différentiel de température entre les hauts plateaux tibétains et les basses plaines du Népal, le vent se lève vers onze heures du matin et se calme quand le soir vient. Il transporte des tonnes de poussière, dont il faut se protéger!

Le vent est si fort qu’il déstabilise
Le vent à Kagbeni

Les villages sont de type tibétain, avec un rez-de-chaussée réservé aux bêtes, un premier étage dédié au foyer et aux réserves de nourriture, et une terrasse dédiée au culte (et au traitement des récoltes en période de moisson). Pas de toit; les bords de la terrasse sont couverts d’une épaisse couche de brindilles pour protéger les murs de la maison de l’humidité.
Les rues sont très étroites, les maisons serrées les unes contre les autres, faisant ressembler l’ensemble à une forteresse.

Les habitants du Mustang sont fermiers, éleveurs de bêtes (bovins, chèvres, moutons) ou commerçants.

Les chèvres pashmina, réputées pour la qualité et la douceur de leur laine

Le Mustang est une région bouddhiste. Tout au long de son voyage, le voyageur est confronté à des signes du bouddhisme.

Monastère troglodyte de Nyiphu
Intérieur du monastère de Kagbeni
Peinture murale d’un monastère représentant la roue de la vie
Groupe de trois chortens
Drapeaux de prières
Drapeaux de prières
Les moulins à prière

Le phénomène des grottes est très répandu au Mustang : des hommes sont supposés avoir les occupé bien avant l’avènement de bouddhisme. Des moines bouddhistes sont également réputés s’y retirer, à la recherche de l’isolement propice à la méditation. Des constructions y ont parfois été édifiées comme des monastères et/ou des chortens.

Rangchyung Cave, qui abrite des chortens
L’intérieur des grottes

La construction de la route chinoise: les fonds chinois vont bientôt permettre l’achèvement d’une route (probablement) goudronnée reliant le Tibet à Jomsom. Les machines finissent de creuser la montagne et de préparer la route pour le bitume. Ceci facilitera le transport de marchandises chinoises; quel en sera l’impact sur le mode de vie des habitants du Mustang?

Plus de photos dans l’album Mustang.

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