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Expéditions

MacKinley (6194m) par l’Upper West Rib : SOMMET !!

Depuis plus de 15 ans, l’Alaska et son sommet emblématique, le MacKinley (6194m), royaumes de la neige et de la glace, ont sur moi un attrait certain. J’avais jusqu’à présent repoussé l’échéance, craignant la réputation de froid mordant et de vent incessant. En ce printemps 2011, je me suis enfin décidée. Mais à la veille du départ, la rudesse des conditions météorologiques ainsi qu’un nombre inhabituel d’accidents fatals exercent une grande pression psychologique. Ajoutez les efforts physiques intenses qui ont marqué notre approche de la montagne, ainsi que l’incertitude sur la météorologie à l’heure de la tentative du sommet. La joie de la réussite, par une voie inhabituelle, est énorme!Lire la suite »MacKinley (6194m) par l’Upper West Rib : SOMMET !!

Splendide ascension de l’arête SW du Cholatse (6440m, Népal)

Tirant parti de l’unique créneau météo, nous avons effectué une tentative sur une semaine pour une immersion en montagne et en altitude, poussant progressivement le camp vers le haut jusqu’à 5760m avant de partir pour le sommet en aller-retour depuis le camp 3 le 23 avril. Dans une belle ambiance de lignes de glace raides et fuyantes, nous avons sorti les difficultés de l’arête SW, sommes parvenus à 6300m sur le plateau sommital mais avons du renoncer au sommet du fait du mauvais temps (brouillard et neige).Lire la suite »Splendide ascension de l’arête SW du Cholatse (6440m, Népal)

Les charmes africains du Rwenzori

Sur une place de Kampala, la capitale de l’Ouganda, dans la douce et chaude lumière du soir. Sous un arbre où jacasse un calao, je partage avec cinq jeunes enfants des photos d’animaux des parcs nationaux et réserves de leur pays: éléphants, hippopotames, buffles, lionnes… Ils les reconnaissent immédiatement et rient en découvrant la gueule ouverte et les dents d »un crocodile. Ces enfants sont une des richesses de l’Ouganda: leur nombre semble infini dans les cours d’écoles et les rues des villages que nous traversons. Ils saluent le passage de notre bus d’un signe de la main accompagné d’un sourire.Lire la suite »Les charmes africains du Rwenzori

Jolie piqûre de rappel au Tupungato

4 février, midi. J’approche du camp 2, situé à un peu plus de 5700 mètres d’altitude ; j’ai la face du Tupungato devant moi depuis un moment. Le sommet semble à portée de main. Le temps est magnifique et devrait le rester pour deux jours : comment pourrait-il nous échapper ? Nous avons été bloqués par le vent  une journée au camp 1, c’est bien suffisant à notre goût !
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San Valentin : la retraite de Patagonie

Au 19ème siècle, Antoine de Tounens, clerc de notaire à Périgueux, pointa sur une carte du monde une des dernières régions non gouvernées et s’autoproclama roi de Patagonie. Après avoir rédigé une constitution, défini les couleurs d’un drapeau national et lancé (en vain) une souscription nationale pour lever une armée, il se rendit sur place pour visiter ses nouveaux sujets et faire reconnaître sa légitimité. Après quelques semaines, il écrivit : « Le Chili est un pays sans mesure. Au nord, il ne pleut jamais. Au sud, il pleut sans cesse. A l’extrême nord, le soleil brûle la terre et l’eau. Au sud, le froid les gèle. Au nord, tout se dessèche. Au sud, tout pourrit. J’étais le roi de l’enfer. J’étais le roi de ces fous. » Et il ajouta, à propos de la Patagonie : « Chaque marin, à Magellan, est marqué par l’incrédulité et la stupéfaction qu’on éprouve à savoir que des êtres humains (les Indiens) parviennent à survivre dans cette désolation. Le soleil est un miracle qui ne se produit que trois à quatre matins par an. Des nuages chargés de grêle et de neige se ruent de tous les quartiers de l’horizon tandis que s’abattent dans l’eau des blocs énormes détachés des glaciers, produisant des vagues monstrueuses. »Lire la suite »San Valentin : la retraite de Patagonie